Les langues les plus faciles et les plus difficiles à traduire

L’impression de facilité ou de difficulté d’une langue est subjective. Celle-ci va varier selon les individus en fonction de plusieurs facteurs.

L’impression de facilité ou de difficulté d’une langue est subjective. Celle-ci va varier selon les individus en fonction de plusieurs facteurs. Cela dépend par exemple de l’intérêt que l’on porte à la culture et à la langue du pays, mais également de la branche linguistique sur laquelle se situe notre langue maternelle. En effet plus les mots et la grammaire seront proches, plus la traduction de la langue cible sera aisée. Cependant, on peut tirer quelques généralités.

Voici les langues les plus faciles

Ce sont celles qui sont proches des langues latines.

L’anglais

Une partie du vocabulaire provient du français. Ses noms n’ont pas de genre, sa grammaire est donc relativement simple bien que ses temps puissent s’avérer très complexes à traduire. Les verbes irréguliers font partie des aspects les plus durs, de part leur nombre élevé. La relative simplicité de l’anglais est l’une des raisons pour lesquelles il arrive numéro un parmi les langues les plus parlées au monde.

L’espagnol

Cette langue tire ses origines du latin vulgaire tout comme le français. On y trouve donc de grosses ressemblances avec le vocabulaire français. De plus, il s’agit de la seconde langue la plus parlée au monde.

L’italien

Sa grammaire est logique. Elle ne comprend pas de difficulté majeure et ses verbes sont en général réguliers.

L’afrikaans

Probablement moins connue au classement, celle-ci fait également partie du palmarès. Ses verbes sont non conjugués. Il s’agit d’une des 11 langues officielles de l’Afrique du sud.

Passons maintenant aux langues réputées les plus difficiles. Celles-ci n’ont aucune base commune avec le français. On se frotte dans ce cas à un système grammatical inconnu, ainsi qu’à un vocabulaire complètement différent. On peut citer par exemple leur alphabet qui n’est pas latin (rien que ceci représente déjà un obstacle considérable) ou encore leurs déclinaisons, absentes de la langue française.

Il ne faut pas non plus se fier au vocabulaire qui à première vue peut paraître simple à traduire. Il ne s’agit pas seulement pour le traducteur de mémoriser des listes. On rencontre également de nombreux mots qui forment des concepts propres à une culture. En fonction de l’importance de certains aspects culturels pour les habitants d’un pays, une langue va développer davantage son vocabulaire dans ce domaine et celui-ci sera également plus précis. Par exemple, il existe plus d’une dizaine de façon d’exprimer le mot neige en suédois !

Le japonais

Cette langue asiatique compte plus de 10000 caractères ! Contrairement au français, elle n’a pas de futur et le traducteur devra déduire son pluriel d’après le contexte. La tâche peut s’annoncer rude.

Le chinois

Une autre langue asiatique. Les mots changent d’après le contexte. Le sens d’un mot peut changer s’il y a une variation dans le tracé. Enfin on compte 10 groupes de langues différents en fonction des régions de Chine.

L’arabe

La grammaire de cette langue est perçue comme très difficile à maîtriser pour des français. En effet, chaque ajout de lettre dans un mot peut changer le sens de celui-ci. Et son alphabet n’a pas de point commun avec notre alphabet latin.

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Du facile dans le difficile !

Cependant, ces langues qui ont l’air si compliquées comportent tout de même des aspects plus faciles qu’en français. En effet, le chinois a une grammaire régulière et cohérente.

De plus, un traducteur maîtrisant une langue issue d’un autre groupe linguistique que celui de sa langue maternelle, aura plus de facilités à traduire d’autres langues de ce même groupe. En effet, la grammaire fonctionnera sur un mode similaire.

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Journaliste spécialisé dans traduction et internationalisation des entreprises.